Endurance

Endurance et système nerveux







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Système nerveux et endurance.

Un grand volume d’entrainement est l’une des clés permettant la performance en endurance. Cette phrase raisonne et c’est pas pour rien.

Qui dit « grand volume d’entrainement » dit fréquence d’entrainement.

Et évidemment, s’entrainer fréquemment impose une intensité minimale la majorité du temps.

De ce fait la majorité de tes entrainements devrait être réalisé à des intensités inférieures au seuil ventilatoire 1 (ou LT1 pour les intimes). C’est l’entrainement facile.

On sait que cette zone permet une myriade d’adaptations sans causer de grandes contraintes physiologiques. Et c’est un avantage pour accumuler un volume d’entrainement suffisant.

Mais la basse intensité n’est pas seulement recommandé pour ses simples gains physiologiques. C’est également valable d’un point de vue du système nerveux.

La basse intensité permet la stimulation vagale (D’où le fait que la plupart des grands athlètes ont un tone vagale très important).

En revanche, lorsque tu dépasses le seuil ventilatoire 1, on observe une participation plus importante (de manière relative) du système nerveux sympathique et une desynchronisation progressive de la variabilité de fréquence cardiaque (d’où le paramètre DFA 1a pour detecter le 1er seuil).

C’est probablement contre productif si le but cherché est d’effectuer un entrainement basse intensité.

Et encore une fois, si le but est de progresser en endurance, une grande partie de l’entrainement devrait être basse intensité, pour probablement 2-3 entrainements plus intenses (si t’en fais plus, je trouverai ça louche).